D’un geste, j’écris. Mais le support a changé.
J’interroge la surface de ma peau. L’écriture naissante sur les formes de mon corps.
Ma peau réagit selon le contact, le geste que je fais, mais aussi mon état émotionnel du moment.
Je fais de la dermographie.
Honte, pathologie, me dessiner sur la peau a toujours été vu comme de l’auto-mutilation.
J’interroge cette réaction, aussi bien de ma peau que celle des spectateurs de ma “maladie”.
J’interviens par plusieurs gestes sur une veste en faux-cuir afin de faire apparaître par grattage (démangeaisons), pelage, de nouvelles matières / structures /couleurs; telle une nouvelle vision, un nouveau regard porté sur mes cicatrices éphémères.